L’autodiscipline équilibrée consiste à faire ce qui est bon pour vous. Le problème est que ce qui est bon n’est pas toujours agréable ; et ce qui fait du bien n’est pas toujours bon. Par conséquent, nous devons prendre des décisions en fonction de l’état des choses, indépendamment de ce nous ressentons. Pour cela, nous devons séparer la recherche de ce qui est bon de celle de ce qui est confortable.
Un thème récurrent de l’autodiscipline est la volonté de traverser un inconfort, qu’il soit physique, mental ou émotionnel. C’est la capacité d’éprouver des émotions inconfortables, sans que cela vous empêche de faire ce que vous devez faire. C’est la clé. Selon les mots du Dr Rick Hanson (PhD), « les limites de notre vie sont les limites des émotions que nous ne voulons pas ressentir ».
Si vous êtes prêt à tout ressentir, sans résistance et sans fuir, l’auto-discipline devient facile car vous avez alors le super pouvoir « d’agir malgré tout ». Vous pouvez choisir d’agir indépendamment de la peur, de l’ennui, de la paresse, de la fatigue, du doute, etc. Vous continuez simplement à avancer, quoi qu’il arrive.
Vous pouvez vous entraîner à être comme ça. L’un des moyens d’y parvenir est de pratiquer ce que le philosophe stoïcien Épictète appelle l’inconfort volontaire. Il s’agit de se mettre délibérément dans des situations inconfortables pour que l’inconfort ne vous retienne plus. En gros, vous programmez une forme de sacrifice dans votre routine quotidienne, jusqu’à ce que cela cesse de ressembler à un sacrifice. Cela développe une grande volonté et une grande résilience émotionnelle. Un autre philosophe stoïcien, Marc Aurèle, appelait cela des difficultés volontaires.
Si l’adage fitness selon lequel la douleur est une faiblesse qui quitte votre corps est vrai, alors nous pouvons également dire que l’inconfort est une faiblesse qui quitte votre esprit. Allez vers une douleur significative, pas loin d’elle. Cela vous rendra plus fort.
Vous pourriez pratiquer périodiquement l’acceptation avec l’exercice des glaçons Toujours dans le registre du froid, la célèbre méthode de Wim Hof vous permet de maîtriser votre biologie et votre énergie. Une autre attitude efficace pour développer la tolérance à l’inconfort est de pratiquer la diète des plaintes.
(Remarque : s’il vous plaît, n’allez pas trop loin avec cela et ne faites rien de stupide. Il s’agit de développer une forte volonté, et de ne pas devenir masochiste ni de vous faire du mal. Soyez attentif.)
Recherche du confort versus Recherche de l’inconfort
Choisissez une chose difficile à faire chaque jour. Une fois que cela devient facile, choisissez autre chose. Exercez toujours votre volonté et ne tombez jamais dans l’inertie. (Voir la liste ici pour des exemples. Et encore une fois : gardez toujours les choses équilibrées pour ne pas vous épuiser.)
Une fois que vous avez surmonté l’attachement au confort, votre vie devient beaucoup plus facile. Que vous vous sentiez à l’aise ou non n’a plus vraiment d’importance. En conséquence, vous avez besoin de moins de choses. Vous vous plaignez moins. Vous êtes intrépide. Vous êtes plus satisfait de tout. Et vous êtes naturellement plus discipliné.
Paradoxalement, choisir l’inconfort rend la vie plus confortable. Vous devenez plus insouciant et votre seuil d’inconfort devient beaucoup plus élevé. Ce qui était inconfortable dans le passé ne semblera plus rien.
De nombreuses personnes cherchent à devenir financièrement indépendantes, et c’est formidable. Mieux encore, c’est de devenir indépendant du confort. Car la vraie richesse n’est pas de l’argent sans fin en banque, mais un contentement sans fin dans votre cœur.
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Ressources: Wim Hof
Former une compétence durable par les neurosciences, la pleine conscience, et l’intelligence émotionnelle appliquée.