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L’auto-efficacité est la confiance que nous avons en nos propres capacités, en particulier notre capacité à relever les défis qui nous attendent et à accomplir une tâche avec succès (Salman Akhtar, 2008). L’auto-efficacité générale fait référence à notre croyance globale en notre capacité à réussir, mais il existe également de nombreuses formes plus spécifiques d’auto-efficacité (par exemple, académique, parentale, sportive).

Bien que l’auto-efficacité soit liée à notre estime de soi ou à notre valeur en tant qu’être humain, il existe au moins une distinction importante.

Auto-efficacité vs estime de soi
L’estime de soi est conceptualisée comme une sorte de sentiment général ou global de sa propre valeur. Alors que l’estime de soi est davantage axée sur « l’être » (par exemple, le sentiment que vous êtes parfaitement acceptable tel que vous êtes), l’efficacité personnelle est davantage axée sur le « faire » (par exemple, le sentiment que vous êtes prêt à relever un défi).

Auto-efficacité et autorégulation
Puisque l’auto-efficacité est liée au concept de maîtrise de soi et à la capacité de moduler son comportement pour atteindre ses objectifs, elle peut parfois être confondue avec l’autorégulation. Ce sont des concepts liés, mais néanmoins distincts.

L’autorégulation fait référence aux « pensées, sentiments et actions auto-générés par un individu qui sont systématiquement conçus pour affecter son apprentissage », tandis que l’auto-efficacité est un concept plus étroitement lié aux capacités perçues d’un individu.

En d’autres termes, l’autorégulation est davantage une stratégie pour atteindre ses objectifs, notamment en matière d’apprentissage, tandis que l’auto-efficacité est la conviction qu’il ou elle peut réussir.

Auto-efficacité et motivation
De même, bien que l’efficacité personnelle et la motivation soient profondément liées, elles constituent également deux concepts distincts. L’auto-efficacité repose sur la croyance d’un individu en sa propre capacité à réussir, tandis que la motivation repose sur le désir de l’individu de réussir. Ceux qui ont une grande efficacité personnelle sont souvent très motivés et vice versa, mais ce n’est pas gagné d’avance.

Il n’en reste pas moins vrai que lorsqu’un individu acquiert ou maintient son efficacité personnelle grâce à l’expérience d’une réussite, même minime, sa motivation est généralement renforcée pour continuer à apprendre et à progresser.

La relation peut également fonctionner dans l’autre sens pour créer une sorte de cycle de réussite ; lorsqu’un individu est très motivé pour apprendre et réussir, il est plus susceptible d’atteindre ses objectifs, lui offrant ainsi une expérience qui contribue à son auto-efficacité globale.

Auto-efficacité et résilience
Même si les expériences de réussite constituent certainement une grande partie du développement de l’efficacité personnelle, l’échec est également possible.

Ceux qui ont un niveau élevé d’efficacité personnelle ont non seulement plus de chances de réussir, mais ils sont également plus susceptibles de rebondir et de se remettre d’un échec.

C’est la capacité qui est au cœur de la résilience, et elle est grandement influencée par l’auto-efficacité.

Efficacité personnelle et confiance
Enfin, l’auto-efficacité est également positivement liée à la confiance, mais ce n’est pas la même chose ; selon les mots d’Albert Bandura :

« La confiance est un terme indéfinissable qui fait référence à la force de la croyance mais ne précise pas nécessairement en quoi consiste la certitude… L’auto-efficacité perçue fait référence à la croyance en ses capacités d’agent, que l’on peut produire des niveaux de réussite donnés.

Tout comme l’estime de soi et la motivation, l’efficacité personnelle et la confiance peuvent fonctionner dans un cycle positif : plus une personne a confiance en ses capacités, plus elle a de chances de réussir, ce qui lui offre des expériences pour développer son efficacité personnelle. .

Cette grande efficacité personnelle, à son tour, lui donne plus de confiance en lui, et le tour est joué.

Estime de soi vs confiance en soi
L’estime de soi n’est pas la confiance en soi ; la confiance en soi concerne votre confiance en vous-même et votre capacité à relever des défis, à résoudre des problèmes et à vous engager avec succès dans le monde. Comme vous l’avez probablement remarqué à partir de cette description, la confiance en soi repose davantage sur des mesures externes de réussite et de valeur que sur des mesures internes qui contribuent à l’estime de soi.

On peut avoir une grande confiance en soi, en particulier dans un certain domaine ou domaine, mais manquer néanmoins d’un sens sain de valeur globale ou d’estime de soi.

Estime de soi vs auto-efficacité
Semblable à la confiance en soi, l’efficacité personnelle est également liée à l’estime de soi, mais n’en est pas un indicateur. L’auto-efficacité fait référence à la croyance en sa capacité à réussir certaines tâches. Vous pourriez avoir une grande efficacité personnelle lorsqu’il s’agit de jouer au basket-ball, mais une faible efficacité personnelle lorsqu’il s’agit de réussir un cours de mathématiques.

Contrairement à l’estime de soi, l’efficacité personnelle est plus spécifique que globale et repose sur le succès externe plutôt que sur la valeur interne.

Estime de soi vs auto-compassion
Enfin, l’estime de soi n’est pas non plus de l’auto-compassion. L’auto-compassion se concentre sur la façon dont nous nous rapportons à nous-mêmes plutôt que sur la façon dont nous nous jugeons ou nous percevons (Neff). Faire preuve de compassion envers soi-même signifie que nous sommes gentils et indulgents envers nous-mêmes, et que nous évitons d’être durs ou trop critiques envers nous-mêmes. L’auto-compassion peut nous conduire à un sentiment sain d’estime de soi, mais ce n’est pas en soi une estime de soi.

Estime de soi et Théorie de Maslow – La hiérarchie des besoins

L’évocation de l’estime peut faire penser au quatrième niveau de la pyramide de Maslow : les besoins d’estime.

Bien que ces besoins et le concept d’estime de soi soient certainement liés, les besoins d’estime de Maslow sont davantage axés sur des mesures externes d’estime, telles que le respect, le statut, la reconnaissance, l’accomplissement et le prestige.

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