Frankl nous montre que peu importe ce qui se passe dans nos vies, nous avons la capacité de choisir notre réponse et de trouver un sens à notre souffrance.
La quête du sens: points clés à retenir
1- Vous avez le choix
« … tout peut être enlevé à un homme sauf une chose : la dernière des libertés humaines : choisir son attitude dans n’importe quel ensemble de circonstances, choisir sa propre voie. »
S’il y a un point à retenir du travail de Viktor Frankl, c’est que vous avez le choix de réagir à tout ce qui vous arrive dans la vie. Votre vie n’est pas déterminée par les choses qui vous arrivent ; c’est déterminé par la façon dont vous réagissez à ces choses.
Viktor enseigne ce principe en racontant comment il a survécu et enduré des tragédies inimaginables pendant l’Holocauste et s’en est sorti avec une force mentale impressionnante et une capacité à trouver un sens à ses expériences.
2- Le sens transforme la souffrance
« L’émotion, qui est souffrance, cesse d’être souffrance dès qu’on s’en fait une image claire et précise. »
« D’une certaine manière, la souffrance cesse d’être souffrance au moment où elle trouve un sens, comme le sens d’un sacrifice.
Le sens peut transformer la souffrance. En attribuant un sens à votre souffrance, vous desserrez son emprise sur votre esprit et votre corps. Vous commencez à voir que même si la souffrance est désagréable, elle a un but qui fait que ce désagrément vaut la peine d’être supporté.
3- Nous devons prendre nos responsabilités
« La vie signifie en fin de compte prendre la responsabilité de trouver la bonne réponse à ses problèmes et d’accomplir les tâches qu’elle fixe constamment à chaque individu. »
Si vous avez un problème dans votre vie, il est de votre responsabilité de trouver la réponse à ce problème ou une voie appropriée à suivre.
4- Nous devons affronter nos frustrations
« La frustration existentielle n’est en soi ni pathologique ni pathogène. L’inquiétude d’un homme, voire son désespoir, quant à la valeur de la vie est une détresse existentielle mais en aucun cas une maladie mentale. Il se pourrait bien que l’interprétation de la première en fonction de la seconde incite un médecin à enterrer le désespoir existentiel de son patient sous un tas de médicaments tranquillisants. C’est plutôt sa tâche de guider le patient à travers ses crises existentielles de croissance et de développement.
Pour beaucoup de gens, moi y compris, il est difficile de trouver un sens à ce monde. Cette difficulté à trouver du sens crée une détresse existentielle. Mais notre solution à ce problème existentiel consiste trop souvent à pomper les gens avec des médicaments qui engourdissent l’esprit ou qui ont de graves effets secondaires. Les médicaments ne résoudront pas les problèmes existentiels, mais une voie de croissance significative pourrait le faire.
5- La tension est inspirante
« Ainsi, on peut voir que la santé mentale repose sur un certain degré de tension, la tension entre ce que l’on a déjà accompli et ce qu’il reste à accomplir, ou l’écart entre ce que l’on est et ce que l’on doit devenir. »
La tension entre qui vous êtes aujourd’hui et qui vous voulez devenir peut créer de la stabilité dans votre vie. L’écart est quelque chose qui vous motive à faire des choses qui aideront à combler l’écart. Et la poursuite de combler l’écart donne un sens à votre vie.
6- L’intention paradoxale est efficace
« En d’autres termes, l’hyper-intention de s’endormir, née de l’angoisse anticipatrice de ne pas pouvoir le faire, doit être remplacée par l’intention paradoxale de ne pas s’endormir, qui sera bientôt suivie par le sommeil. »
Si vous avez du mal à dormir, il est probable que vos troubles soient aggravés par votre anxiété face à votre incapacité à dormir. En essayant trop de dormir, vous rendrez le sommeil plus difficile. Mais si au lieu de cela, vous décidez que vous ne dormirez pas, vous constaterez que vous pencher sur votre problème de sommeil vous aide en fait à dormir plus facilement. C’est l’intention paradoxale au travail.
Les trois voies vers le sens
« Selon la la logothérapie, il y a trois voies principales par lesquelles on arrive à donner un sens à la vie. La première consiste à créer une œuvre ou à faire un acte. La seconde est en faisant l’expérience de quelque chose ou en rencontrant quelqu’un ; en d’autres termes, le sens peut être trouvé non seulement dans le travail mais aussi dans l’amour… Le plus important, cependant, est la troisième voie pour donner un sens à la vie : même la victime impuissante d’une situation désespérée, face à un destin qu’il ne peut pas changer, peut s’élever au-dessus lui-même, peut grandir au-delà de lui-même et, ce faisant, se changer lui-même.
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