La respiration d’ancrage – Une pratique de mise à la terre consciente

La respiration d’ancrage – Une pratique de mise à la terre consciente

La respiration : un levier neurophysiologique pour apaiser le stress
Lorsque le système nerveux sympathique s’emballe, le souffle devient court, l’esprit s’agite et l’anxiété prend le dessus. Pourtant, selon les neurosciences affectives et les principes de l’embodiment, un simple allongement de l’expiration active le nerf vague, régule l’émotion et restaure la sécurité intérieure. Cet article vous guide à travers une pratique éprouvée : la respiration d’ancrage. Une méthode simple, incarnée, pour retrouver votre stabilité… de l’intérieur.

La respiration d’ancrage: de quoi s’agt-il?

Lorsque le stress vous submerge et que l’anxiété serre votre poitrine, la respiration d’ancrage devient une main tendue depuis l’intérieur. Soutenue par les neurosciences affectives, cette technique active le système parasympathique, apaisant le tumulte émotionnel par le souffle. En revenant à votre respiration, vous ne fuyez pas : vous vous retrouvez. 🫁 Fermez les yeux, posez une main sur votre cœur — et laissez-vous revenir à la sécurité de vous-même.

La respiration d’ancrage – Une pratique de mise à la terre consciente

1) Imaginez être sur un bateau, vous sentir calme et en sécurité
2) Une ancre est attachée au bateau. Cela vous garde là, où vous voulez, et heureux
3) Notre corps, comme le bateau, possède également des ancres qui peuvent nous aider à nous concentrer.
Notre ventre, notre nez et notre bouche, ainsi que notre poitrine et nos poumons peuvent nous aider à nous sentir ancrés.
4) Avec vos mains sur votre poitrine, inspirez profondément.
5) Expirez lentement.
6) Sentez vos côtes monter et descendre
7) Pendant que votre esprit vagabonde, ramenez-le doucement au point d’ancrage.

La méditation d’ancrage par la respiration: calmez l’esprit wagabond

La méditation d’ancrage par la respiration: calmez l’esprit wagabond

Et si vous pouviez revenir à vous, en un souffle ?
Dans un monde qui disperse notre attention et fragilise notre ancrage intérieur, la respiration consciente devient un refuge. Non pas pour fuir, mais pour habiter pleinement ce qui est. Cette méditation guidée vous invite à poser l’esprit sur le souffle, comme on dépose une main sur une épaule amie : sans forcer, mais avec constance. Ce n’est pas l’immobilité de l’esprit qui compte, mais la fidélité au retour. À chaque inspiration, un espace s’ouvre. À chaque expiration, une tension se relâche. Ici commence votre véritable présence.

Dans ce script de méditation de pleine conscience sur la respiration d’ancrage, vous êtes invité à attacher doucement votre attention à la respiration pour une expérience de stabilité. En méditation, beaucoup d’entre nous luttent contre un esprit vagabond. L’utilisation d’une ancre, telle que la respiration, peut aider à maintenir l’esprit distrait stable sur un point de concentration. Chaque fois que nous observons que l’esprit s’éloigne de l’ancre, de la respiration, nous revenons simplement.

C’est une idée fausse qu’une pratique de méditation réussie est celle dans laquelle l’esprit ne s’égare jamais. Au lieu de cela, le succès réside dans la vitesse à laquelle nous remarquons que l’esprit a erré et dans la rapidité avec laquelle nous revenons à l’ancre, en respirant. Passer du temps à nous juger ou à nous demander pourquoi l’esprit s’égare et vers ce qui est inutile. En abandonnant l’autocritique, nous pouvons revenir plus rapidement à la respiration.

Cette méditation améliore notre concentration, nous préparant à des méditations plus avancées. Une pratique cohérente améliore également notre concentration en dehors de la méditation, pour une clarté, une productivité et une prise de décision améliorées.

Temps de pratique : <15 minutes
Objectif : Pleine conscience de la respiration
Peut aider avec : Concentration, concentration, réduction du stress
Niveau de pratique : Débutant

Une ancre respiratoire pour votre esprit errant

Nos conseils supposeront que vous êtes assis, mais adaptez les instructions, quelle que soit la posture que vous avez choisie.
Assis, le dos bien droit, détendez votre colonne vertébrale suivant ses courbes naturelles.
Voyez si vous pouvez prendre une position digne, alerte, et détendue, et permettez à votre corps de s’installer, se reposer dans la gravité.
Laissez votre corps être soutenu par le sol en dessous de vous et fermez doucement les yeux, si c’est plus confortable pour vous.

Cela aidera votre conscience à s’installer en réduisant les distractions extérieures.
Permettez progressivement à votre conscience de se rassembler autour des sensations de la respiration dans votre corps.
Où ressentez-vous la respiration le plus fortement ?
Soyez curieux de connaître votre expérience réelle, abandonnez ce que vous pensez devoir être cet événement, et soyez dans votre expérience
sans jugement.

Maintenant très doucement, reposez votre conscience à l’intérieur de votre torse.
Pouvez-vous sentir votre ventre gonfler à l’inspiration et se dégonfler à l’expiration ?
Pouvez-vous ressentir des mouvements et des sensations causés par l’air qui entre et qui sort? Le sentez-vous sur les côtés et l’arrière du corps?
Habitez progressivement votre corps un peu plus profondément avec un sentiment de bienveillante curiosité envers ce que vous êtes en train d’expérimenter pendant que vous respirez.
N’oubliez pas d’accepter tout ce qui se passe.

Voyez si vous pouvez cultiver une conscience précise des sensations et du mouvement de la respiration dans le corps au fur et à mesure qu’ils se produisent, instant après instant, en faisant attention à ne pas forcer.
Permettez à votre conscience d’être tout à fait réceptive car elle repose sur le mouvement naturel de l’air dans le corps.

Laissez la respiration être saturée de bonté, et bercer tout le corps, apaiser tout stress, toute douleur, ou l’inconfort que vous pourriez ressentir.
Maintenant, prenez conscience de vos pensées et vos émotions.
N’oubliez pas que la pleine conscience n’est pas une question d’avoir l’esprit vide.
C’est normal de penser.
La pleine conscience est la formation par laquelle vous cultivez la conscience de ce qui se passe réellement physiquement, mentalement, et émotionnellement.

Ainsi, vous pouvez progressivement changer de perspective, en sachant que vous avez plus de choix dans votre relation avec la vie.
Pouvez-vous regarder vos pensées et vos émotions?
Pouvez-vous être conscient de ce que vous pensez et ce que vous ressentez sans plus bloquer l’expérience ou en être submergé ?

Et rappelez-vous, les pensées ne sont pas des faits, même si nous pensons souvent que c’est le cas.
À mesure que vous développez une perspective sur vos pensées et vos émotions,
y compris ceux qui sapent, pouvez-vous lâcher prise et ne plus être si absorbé par eux ?
Remarquez comment vos pensées et vos émotions changent continuellement d’un instant à l’autre, exactement comme votre respiration change constamment.
Vos pensées et émotions ne sont pas aussi figées, aussi solides que vous le pensiez peut-être.
Utilisez la conscience du mouvement et des sensations de la respiration dans votre corps en tant qu’ancre pour votre esprit, et encore et encore.
Suivez la respiration jusqu’au bout.

Chaque fois que ta conscience s’égare, comme ce sera le cas, notez-le simplement, et retournez à votre ancrage respiratoire, instant par instant.
Assurez-vous d’être très gentil et patient avec vous-même, même si vous devez recommencer une centaine de fois.

C’est le but de cette méditation.
Et rappelez-vous qu’à chaque fois que vous remarquez que vous avez erré, c’est un moment magique de prise de conscience,
un moment où vous vous êtes réveillé d’une distraction, un moment de choix.
Alors quand vous vous surprenez à vous égarer, vous réussissez dans la pratique tout comme vous réussissez quand vous êtes présent, conscient de votre respiration.


Qu’est ce qui se passe maintenant?
À quoi pensez-vous?
Notez-le juste, et guidez votre conscience,  et revenez à la sensation de la respiration dans le corps.

Et maintenant, commencez doucement à amener la « respiration » d’ancrage sur la respiration à sa fin,
Ouvrez les yeux.
Et soyez conscient des sons autour de vous,
à l’intérieur
et à l’extérieur de la pièce.

Ressentez tout votre corps, et progressivement, doucement, commencer à bouger en veillant à vous donner du temps pour effectuer une transition en douceur de la pratique de « l’ancre respiratoire » à tout ce que vous ferez ensuite.

La méditation assise avec la conscience de la respiration et du corps

La méditation assise avec la conscience de la respiration et du corps

 

Enracinée dans les neurosciences affectives et la sagesse corporelle, cette méditation assise vous guide vers une pleine conscience ancrée dans la respiration et le corps. À travers une attention douce et continue, vous réapprenez à habiter l’instant, à réguler vos états internes et à stabiliser un esprit agité. Respirez, ressentez, revenez à vous. La présence commence ici.

Prenez quelques instants pour trouver une position confortable sur une chaise, un coussin ou un banc.

  1. Si vous êtes sur une chaise : Déplacez-vous vers l’avant de la chaise, permettant à la colonne vertébrale d’être soutenue plutôt que de s’appuyer sur le dossier de la chaise ; os pubien descendant, jambes non croisées, genoux écartés à distance des hanches et pieds fermement plantés au sol.
  2. Si vous êtes sur un coussin : Si vous utilisez un coussin, vous devez surélever les fesses pour que les genoux soient plus bas que les hanches. Croisez les jambes, pour que les genoux reposent sur le sol et que le bassin soit légèrement incliné vers l’avant. Si les genoux ne touchent pas le sol, placez une couverture ou un coussin en dessous pour vous soutenir.
  3. Si vous êtes sur un banc : placez une couverture ou un tapis sous le banc afin que lorsque vous rentriez vos genoux en dessous, et qu’ils ne reposent pas directement sur le sol.

Adoptez une posture qui puisse soutenir au mieux cette intention d’être éveillé et détendu. Fermez les yeux ou prenez un regard doux, regardant vers le sol devant vous. La colonne vertébrale est droite mais pas raide.

Prenez les prochains moments pour vérifier vos sensations corporelles. Vous pouvez prendre conscience de zones de tiraillement, donc faire des ajustements, si nécessaire. Installez-vous dans cette posture. La tête est soutenue par le cou et les épaules sont libérées autant que possible. Abandonnez toute tension du mieux que vous pouvez. Adoucissez les muscles du visage, vos bras reposent confortablement à vos côtés et mains appuyées sur les cuisses ou sur les genoux. Adoptez une posture digne, celle qui soutient le mieux la possibilité d’être éveillé et présent, ainsi qu’une attitude de douceur et curiosité.

Dans cette posture assise, prenez conscience des sensations corporelles… chaleur, fraîcheur, picotements, vibrations, aisance, tension… Soyez conscient de la longueur et de la largeur du corps assis, des points de contact que le corps établit avec la chaise, le coussin, le banc, le sol lui-même.
(Pause de 20 secondes)

Maintenant, portez votre attention sur les sensations physiques du corps en vous concentrant sur l’endroit où se trouve le corps, en contact avec le sol, le contact des fesses avec la chaise, le coussin ou le banc, et si les mains sont en contact l’une avec l’autre. Passez quelques instants à remarquer ces sensations.
(Pause de 10 secondes)

Alors que vous êtes ici dans cette posture assise, portez maintenant votre attention sur la respiration au niveau des narines et sur les sensations.
de respiration. Prenez les prochains instants pour remarquer ces sensations. Il n’y a pas d’urgence. Sentez le souffle— un peu de fraîcheur à l’inspiration et de chaleur à l’expiration lorsque le souffle quitte le corps. Sentez le mouvement de la respiration et soyez présent aux sensations de respiration à chaque instant.
(Pause de 2 minutes)

Continuez à remarquer toute la longueur de chaque inspiration et expiration. Il n’est pas nécessaire de changer ou de modifier votre façon de respirer. Restez simplement attentif à ces sensations.
(Pause de 2 minutes)

Apportez une attitude d’ouverture, de curiosité. Prenez conscience de la nature changeante de la respiration.
(Pause de 2 minutes)

Pendant que nous pratiquons de cette manière, vous remarquerez peut-être que votre attention s’est déplacée vers un autre centre d’intérêt. Vers une réflexion, une histoire, une inquiétude. C’est tout à fait normal. Notre attention peut devenir distraite. Quand nous le remarquons , nous en prenons simplement note et, nous lâchons l’objet de distraction, et nous ramenons doucement notre attention vers la respiration, c’est une nouvelle opportunité de continuer à pratiquer. Il n’est pas nécessaire de vous juger lorsque cela se produit.
Le mouvement de l’attention est tout à fait naturel. Au lieu de vous juger, apportez une gentillesse de qualité à votre conscience, et revenez à la perception de la respiration.
(Pause 1 minute)

Et maintenant sur une expiration, lâchez prise sur cette attention sur la respiration, élargissez votre conscience pour inclure la longueur et la largeur de
votre corps assis. Permettez au souffle d’être présent mais en arrière-plan. Adoptez une approche ouverte et une position réceptive aux sensations physiques qui se présentent, où qu’elles se trouvent dans le corps.
(Pause de 2 minutes)

Lorsqu’une sensation physique attire votre attention, qu’elle vienne de l’intérieur du corps ou de la surface de la peau, apportez-y de la curiosité et explorez-la. Soyez vraiment attentif à ces sensations du mieux que vous pouvez, en remarquant quand elles changent. Et quand elles ne retiennent plus votre attention, rrevenez avec votre attention à la totalité du corps, assis ici. Soyez attentif au mouvement des sensations physiques, laissez le corps être un objet d’intérêt et un ancre.
(Pause de 2 minutes)

Lorsque vous remarquez que l’attention a été attirée sur des pensées, des histoires ou des sons, c’est un moment de pleine conscience et une opportunité de choisir de revenir à l’objectif initial consistant à s’occuper des sensations corporelles.
(Pause de 2 minutes)

Et maintenant, sur une expiration, lâchez prise sur le corps, permettant aux sensations physiques d’être présentes en arrière-plan. Ramenez l’attention sur la respiration au niveau des narines et permettez le mouvement de la respiration d être l’ancre.
(Pause 1 minute)

Et lorsque l’attention se déplace, ce qu’elle fait naturellement, il suffit de la ramener doucement à la respiration, sans rigidité, avec un sentiment d’intention et de recommencement. Se rappeler que revenir à la respiration fait partie de la pleine conscience, tout comme la concentration sur la respiration elle-même.
(Pause de 40 secondes)

Maintenez une concentration constante sur la respiration lorsque vous êtes assis ici. Le souffle est toujours avec vous, toujours présent, une ancre à l’expérience actuelle.
(Pause de 40 secondes)

Et maintenant, alors que nous terminons cette pratique, ouvrez les yeux ou élargissez le regard et déplacez votre corps.

 

Source:

© 1990 Jon Kabat-Zinn
Excerpted from Full Catastrophe Living, Bantam Doubleday Dell Publishing Group, Inc.

La méditation assise avec la conscience de la respiration

La méditation assise avec la conscience de la respiration

Revenez à l’essentiel avec cette méditation assise ancrée dans le souffle. Chaque respiration devient un refuge, un point d’ancrage pour l’esprit. En cultivant la pleine conscience corporelle, vous stabilisez vos émotions et retrouvez une paix intérieure profonde. Installez-vous avec dignité, respirez avec bienveillance… et laissez votre attention revenir, encore et encore, à ce qui est vivant en vous.

Prenez quelques instants pour trouver une position confortable sur une chaise, un coussin ou un banc.

  1. Si vous êtes sur une chaise : Déplacez-vous vers l’avant de la chaise, permettant à la colonne vertébrale d’être soutenue plutôt que de s’appuyer sur le dossier de la chaise ; os pubien descendant, jambes non croisées, genoux écartés à distance des hanches et pieds fermement plantés au sol.
  2. Si vous êtes sur un coussin : Si vous utilisez un coussin, vous devez surélever les fesses pour que les genoux soient plus bas que les hanches. Croisez les jambes, pour que les genoux reposent sur le sol et que le bassin soit légèrement incliné vers l’avant. Si les genoux ne touchent pas le sol, placez une couverture ou un coussin en dessous pour vous soutenir.
  3. Si vous êtes sur un banc : placez une couverture ou un tapis sous le banc afin que lorsque vous rentriez vos genoux en dessous, et qu’ils ne reposent pas directement sur le sol.

Adoptez une posture qui puisse soutenir au mieux cette intention d’être éveillé et détendu. Fermez les yeux ou prenez un regard doux, regardant vers le sol devant vous. La colonne vertébrale est droite mais pas raide.

Prenez les prochains moments pour vérifier vos sensations corporelles. Vous pouvez prendre conscience de zones de tiraillement, donc faire des ajustements, si nécessaire. Installez-vous dans cette posture. La tête est soutenue par le cou et les épaules sont libérées autant que possible. Abandonnez toute tension du mieux que vous pouvez. Adoucissez les muscles du visage, vos bras reposent confortablement à vos côtés et mains appuyées sur les cuisses ou sur les genoux. Adoptez une posture digne, celle qui soutient le mieux la possibilité d’être éveillé et présent, ainsi qu’une attitude de douceur et curiosité.

Dans cette posture assise, prenez conscience des sensations corporelles… chaleur, fraîcheur, picotements, vibrations, aisance, tension… Soyez conscient de la longueur et de la largeur du corps assis, des points de contact que le corps établit avec la chaise, le coussin, le banc, le sol lui-même.
(Pause de 20 secondes)

Alors que nous sommes assis ici, prêtant attention de cette manière, nous prenons conscience des sensations de la respiration. Remarquez où vous pouvez le mieux sentir la respiration du corps. C’est peut-être là que la respiration entre dans les narines… en remarquant les sensations de l’inspiration et du mouvement de l’expiration.

Prenez votre temps, occupez-vous de la respiration au niveau des narines. Soyez présent aux sensations de respiration à chaque instant.
(Pause de 2 minutes permettant aux participants de vivre leur propre expérience)

Observez le mouvement de la respiration… permettez à la respiration de respirer d’elle-même, vous n’avez besoin de rien changer ou modifier.
(Pause de 2 minutes)

Vous remarquerez à certains moments que votre attention s’est éloignée des sensations respiratoires. Quand vous devenez conscient de cela, ramenez doucement l’attention sur le mouvement de la respiration. Il n’y a pas besoin de juger votre attention ; reconnaissez simplement que ces distractions dans la pensée font partie de la pratique. Ramenez doucement l’attention sur l’ancre, qui est la respiration.
(Pause de 2 minutes)

Continuez à adopter un sentiment de gentillesse tout en continuant à pratiquer de cette manière. Reconnaissez quand ll’attention s’est déplacée vers un autre objet d’intérêt, comme la pensée – l’inquiétude, l’ennui, l’agitation – prenez conscience de cette tendance naturelle, laissez-la s’éloigner en revenant intentionnellement à cette conscience de la respiration.
(Pause 1 minute)

Dans un instant ou deux, nous arriverons à la fin de cette pratique de méditation assise. Si vous avez fermé les yeux, permettez-leur de s’ouvrir, ou si vous avez adouci le regard, élargissez-le et et admirez l’environnement de la pièce, apportant cette prise de conscience à vos prochains instants.

Source:

© 1990 Jon Kabat-Zinn
Excerpted from Full Catastrophe Living, Bantam Doubleday Dell Publishing Group, Inc.

Absorber la vertu, une méditation guidée pour les forces intérieures

Absorber la vertu, une méditation guidée pour les forces intérieures

Et si vous pouviez télécharger une vertu dans votre système nerveux aussi simplement qu’on installe une application sur son téléphone ? Le cerveau humain possède cette capacité étonnante : il apprend par imitation, par visualisation, par immersion. C’est ce qu’exploite cette méditation guidée révolutionnaire.

La science moderne rejoint ici la sagesse ancienne : nos pensées sculptent notre identité. Chaque fois que vous visualisez une qualité — courage, calme, patience — et que vous l’associez à une respiration consciente, un modèle inspirant et une expérience corporelle, vous êtes littéralement en train de recâbler votre cerveau.

Ce processus, que nous appelons VCIDSA (Visualiser – Contempler – Inspirer – Devenir – Se souvenir – Agir), vous permet de ne pas seulement imaginer la vertu, mais de l’incarner profondément. En répétant cette pratique, vous installez une nouvelle version de vous-même : plus forte, plus alignée, plus lumineuse.

« Ce que nous pensons, nous le devenons. » – Bouddha


 

Si vous pratiquez cette méditation 10 minutes par jour pendant 21 jours, vous pourrez intégrer une vertu à votre identité de façon durable, sans avoir besoin de coaching, de formation complexe, ni de background en psychologie.

✔️ Aucun prérequis nécessaire
✔️ Une méthode inspirée des neurosciences et de la psychologie du changement
✔️ Vous, un espace calme, et une feuille de route en 6 étapes pour devenir votre version la plus forte


📚 Références scientifiques

  • Neuroplasticité : Le cerveau se modifie en fonction de ce que nous pratiquons mentalement. Référence : Doidge, N. (2007). The Brain That Changes Itself.

  • Neurones miroirs : Ils s’activent lorsqu’on observe ou imagine quelqu’un d’autre incarner une qualité. Référence : Rizzolatti, G., & Sinigaglia, C. (2016). The mirror mechanism: A basic principle of brain function.

  • Imagerie mentale et performance : La visualisation régulière active les mêmes circuits neuronaux que l’action réelle. Référence : Pascual-Leone, A. et al. (1995). Modulation of muscle responses evoked by transcranial magnetic stimulation during the acquisition of new fine motor skills.

  • Effet de la visualisation sur le comportement moral : Imaginer des vertus ou des modèles de comportement influence nos décisions morales. Référence : Immordino-Yang, M.H., et al. (2009). Neural correlates of admiration and compassion.

  • Théorie de la cognition incarnée : Les états corporels (posture, respiration) influencent les états mentaux. Référence : Barsalou, L.W. (2008). Grounded cognition.

La pratique

Commencez par trouver un espace calme et confortable où vous ne serez pas dérangé. Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position détendue et fermez les yeux.

Étape 1 : Relaxation

Commencez par prendre quelques respirations profondes. Inspirez lentement par le nez, en laissant votre ventre se soulever, et expirez doucement par la bouche. Sentez votre corps se détendre progressivement à chaque respiration.

Étape 2 : Visualisation

Imaginez un cadre serein, comme un jardin paisible ou une plage tranquille, où vous vous sentez complètement à l’aise. Visualisez cette scène en détail, en vous immergeant dans l’expérience sensorielle.

Étape 3 : Présence

Imaginez une personne qui incarne la vertu que vous souhaitez absorber debout devant vous. Il peut s’agir d’une personne que vous connaissez, d’un personnage historique ou même d’un personnage fictif. Ressentez sa présence et connectez-vous à son énergie.

Étape 4 : Contemplation

Pensez à la qualité spécifique que vous souhaitez absorber. Réfléchissez à la façon dont cette personne exprime cette vertu dans ses actions, ses paroles et ses pensées. Considérez les sentiments et les sensations associés à cette qualité.

Étape 5 : Technique de respiration

Concentrez-vous sur votre respiration. À chaque inspiration, imaginez que vous attirez en vous la qualité désirée. Sentez-la remplir votre être. En expirant, laissez cette vertu se répandre dans tout votre corps, imprégnant chaque cellule.

Étape 6 : Devenir

Pendant quelques instants, lâchez votre identité distincte. Fusionnez avec la personne et la qualité qu’elle représente. Ressentez, pensez et percevez le monde comme elle le fait. Ressentez pleinement l’essence de la vertu en vous.

Étape 7 : Instantané mental

Prenez un instantané mental de ce sentiment. Remarquez comment il affecte votre corps, vos émotions et votre esprit. Capturez cette essence afin de pouvoir vous en souvenir plus tard.

Étape 8 : Intégration

Ramenez doucement votre conscience au moment présent. Ouvrez les yeux, en emportant la vertu avec vous. Souvenez-vous de cet instantané mental tout au long de votre journée. Lorsque vous avez besoin de cette qualité, rappelez-vous le sentiment et laissez-le guider vos actions.

Pratiquez régulièrement cette méditation, en permettant aux vertus que vous souhaitez incarner de devenir une partie naturelle de qui vous êtes.

La Pratique du processus en 6 étapes VCIDSA (Visualiser-Contempler-Inspirer-Devenir-Se souvenir-Agir) pour Absorber la Vertu:

Mise à la terre. Entrez dans un état de relaxation et de calme en utilisant votre technique de respiration préférée. Ensuite,

  1. Visualiser. Imaginez ou « voyez » votre modèle devant vous. Votre modèle est une personne qui possède cette vertu très développée. Il pourrait même s’agir d’un personnage mythique ou d’un personnage de film.
  2. Contempler. Pensez à la qualité que vous souhaitez absorber de sa part. Pensez à toutes les façons dont cette personne exprime cette qualité. Obtenez une image complète de l’expérience.
  3. Inspirer. Commencez à faire attention à votre respiration. À chaque inspiration, ayez l’attitude que vous absorbez cette qualité sur vous-même ; à chaque expiration, diffusez cette qualité dans tout votre corps.
  4. Devenir. Oubliez votre identité distincte pendant quelques instants et devenez cette qualité. On peut presque avoir l’impression que vous êtes devenu cette personne. Ressentez ce qu’ils ressentent, pensez comme ils pensent, agissez comme ils agissent.
  5. Se Souvenir. Portez une attention particulière aux « empreintes » de cette qualité à l’intérieur de vous. Prenez un « instantané mental » de ce que vous ressentez dans votre corps, dans vos émotions et dans votre esprit.
  6. Agir. Au cours de votre journée, exploitez cette qualité en vous souvenant de l’instantané mental et en recréant ces pensées, sentiments et sensations à l’intérieur de vous. Agissez comme si c’était vraiment vous.

Avec une pratique régulière, vous découvrirez que ces vertus s’intègrent parfaitement dans votre vie quotidienne, façonnant une personne plus autonome et épanouie. Pour approfondir votre expérience, téléchargez notre méditation guidée sur monautocoaching.com et libérez tout votre potentiel.

🧘‍♀️ MÉDITATION GUIDÉE : ABSORBER LA VERTU

Durée suggérée : 10 à 15 minutes
Préparation : trouvez un endroit calme, asseyez-vous confortablement ou allongez-vous.


✨ Introduction (à lire lentement, pour détendre l’attention)

Fermez doucement les yeux.
Prenez un moment pour vous offrir une pause. Un espace rien qu’à vous.
Un moment pour vous reconnecter… à ce qu’il y a de plus fort, de plus lumineux… en vous.

Laissez votre respiration vous guider.
Inspirez lentement par le nez…
Expirez doucement par la bouche…
Encore une fois… inspirez… et relâchez…

Sentez que votre corps s’enfonce un peu plus dans la surface sur laquelle il repose.
Autorisez-vous à ralentir. À vous déposer.


🌿 Étape 1 – Visualiser

Commencez à imaginer une personne qui incarne une vertu que vous admirez profondément.
Cela peut être quelqu’un que vous connaissez… une figure historique… ou un personnage fictif.
Choisissez une vertu — le courage, la compassion, la sérénité, la sagesse, l’humilité… celle dont vous sentez que vous avez besoin maintenant.

Visualisez cette personne devant vous.
Voyez-la dans un environnement lumineux. Ressentez sa présence.
Observez son visage, son attitude, la manière dont elle se tient, dont elle regarde le monde.


🧠 Étape 2 – Contempler

Portez maintenant votre attention sur la vertu que cette personne incarne.
Comment la manifeste-t-elle dans sa façon d’être, de parler, de réagir, de choisir ?

Prenez le temps de contempler cette qualité en action.
Imaginez des situations concrètes où cette vertu s’exprime.
Sentez à quel point elle est précieuse, ancrée, naturelle chez cette personne.


🌬️ Étape 3 – Inspirer

Ramenez maintenant votre attention sur votre souffle.
À chaque inspiration, imaginez que vous inspirez cette vertu.
Visualisez-la comme une lumière douce… une brume dorée… une énergie fine qui entre en vous.
Elle glisse dans votre poitrine, dans vos bras, dans votre ventre, dans vos jambes.

À chaque expiration, imaginez que cette qualité se diffuse dans chaque cellule de votre corps.
Répétez en silence, à votre rythme :
👉 « J’inspire [la vertu]… j’expire et je l’intègre. »
👉 « J’inspire… j’expire et je deviens. »

Continuez à respirer avec conscience, comme si chaque souffle vous faisait grandir dans cette vertu.


🧬 Étape 4 – Devenir

Laissez maintenant votre identité se dilater.
Imaginez que vous êtes cette personne, que vous pensez avec son calme, que vous ressentez avec son cœur, que vous voyez avec ses yeux.

Laissez votre moi habituel s’effacer un instant, et laissez la vertu prendre toute la place.
Ressentez-la dans votre posture, dans votre énergie, dans votre regard intérieur.

Vous êtes cette force. Vous êtes cette sagesse. Vous êtes cette douceur.
Restez dans cette fusion pendant quelques instants…


🖼️ Étape 5 – Se souvenir

Prenez maintenant un instantané mental de ce que vous ressentez.
Notez dans votre conscience :

  • Quelles sont les sensations physiques dans votre corps ?

  • Quelles sont les émotions dans votre cœur ?

  • Quels sont les pensées ou mots qui émergent dans votre esprit ?

Gravez ce moment dans votre mémoire.
C’est votre empreinte de vertu. Vous pourrez y revenir à tout moment.


🔁 Étape 6 – Agir

Dans quelques instants, vous reviendrez à votre journée…
Et vous emporterez cette vertu avec vous.

Visualisez-vous en train de vivre votre journée, vos défis, vos interactions…
en incarnant cette vertu, calmement, naturellement.
Imaginez une situation concrète où elle va vous soutenir. Voyez-vous agir avec elle.


🌅 Conclusion

Prenez maintenant une dernière grande inspiration…
Et expirez profondément…

Sentez que vous êtes reconnecté à quelque chose de plus vaste, de plus vrai, de plus aligné.
Votre esprit, votre cœur, votre corps savent maintenant ce que c’est que de vivre avec cette vertu.

Et chaque fois que vous le souhaiterez, vous pourrez revenir à ce lieu.
À cette version de vous-même.

Quand vous êtes prêt… ouvrez doucement les yeux…
Et accueillez votre journée comme une opportunité de rayonner la qualité que vous venez d’activer.


🪞 « Nous devenons ce que nous pratiquons. La vertu, lorsqu’elle est activée par la conscience, devient un muscle intérieur. »

🧭 Conseils pour maximiser votre pratique

  • Pratiquez cette méditation au même moment chaque jour, de préférence le matin.

  • Choisissez une seule vertu à la fois et consacrez-lui un cycle complet de 21 jours.

  • Créez un rappel visuel (ex. : un mot, un symbole) pour raviver l’« instantané mental » pendant la journée.

  • Intégrez une journalisation quotidienne après chaque séance : que ressentez-vous, que découvrez-vous ?

  • N’ayez pas peur d’incarner vos modèles : l’humilité n’est pas l’effacement, c’est la justesse.


💬 Message à retenir

Vous n’êtes pas figé. Vous êtes un être programmable, réécrivable, transformable. Chaque pensée intentionnelle, chaque souffle conscient peut devenir un levier de puissance intérieure. En absorbant les vertus de ceux qui vous inspirent, vous activez les vôtres.

Ce que vous admirez chez les autres est souvent ce qui sommeille en vous. Réveillez-le.

 


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